SPECTACLE HORS LES MURS AU THÉÂTRE DE LONGJUMEAU
VENDREDI 3 JUIN - 14h
VENDREDI 3 JUIN - 14h
RÉSERVATIONS ELSA CUNCI 01 69 09 05 06
TARIFS : PLEIN 7€ / RÉDUIT 5€DISTRIBUTION
Cette pièce est généralement dansée à cinq danseurs. Cette distribution peut se voir augmentée jusqu'à une quinzaine d'interprètes.
Chorégraphie et scénographie: Lionel Hoche
Musique: Concerto pour clavecin et cordes en ré mineur BWV 1052 de Jean-Sébastien Bach
Lumière: Rémi Nicolas
Costumes: Lazare Garcin
La genèse de l'oeuvre
Initialement commandée par le Nederlands Dans Theater, pièce pour 12 danseurs, Volubilis a considérablement évolué depuis sa création en 1997. Reprise régulièrement par la compagnie, dans une version pour quatre danseurs, puis maintenant pour six interprètes, elle a eu le temps de s'affiner, de se polir, et de mûrir, d'autant qu'elle a beaucoup tourné.
Le chorégraphe avait, au départ, la volonté de mettre en parallèle « musique baroque et danse articulée », pour faire surgir les points communs qui peuvent s'établir entre des époques et des esthétiques pourtant très différentes. Éclairer une dynamique de la dissonance qui ferait sens. Tout en s'appuyant sur la recherche d'un mouvement « végétal », qui serait totalement détaché de la chair. Pièce charnière, Volubilis traverse les changements sans perdre de sa fraîcheur et de son parfum envoûtant. Comme une fleur de printemps.
Un regard
Volubilis est le nom d'un végétal, une ipomée ornementale, qui désignait en latin botanique médiéval un liseron de haies, vulgaire plante grimpante, qualifiée de mauvaise herbe par les jardiniers. Volubilis est aussi un mot qui sonne comme une clochette de raffinement.
A l'image de cette pièce créée en 1997 et reprise pour les 10 ans de la compagnie en 2002.
Un espace blanc, nu, avec seulement un mobile, blanc lui aussi, pour mieux capter la lumière. Il tournoie, comme une toupie « caldérienne ». Des lignes brisées dans l'espace, des corps qui surgissent. Menus et pâles, en tee-shirt et boxer bleu pâle. Combinaisons subtiles qui composent un langage corporel abstrait, presque savant. Des mouvements fluides et amples, inlassablement répétés comme une psalmodie. Subtile mécanique du corps démantelée. Rondeur du geste qui cherche à caresser l'air, à épouser sa pulsation intime. Comme celle de la musique, un concerto pour clavecins et cordes de J.S. Bach. La danse est légère, volubile, et parfois lascive. Complexe, aussi, évidemment. Audacieuse, même, parfois. Elle s'affranchit systématiquement de la partition tout en s'y rattachant par de minuscules détails. Établissant de subtiles correspondances entre les deux arts.
C'est une exploration des états du corps, qui rappelle, dans sa précision et dans les lignes qu'elle trace dans l'espace, la danse baroque bien que le vocabulaire soit résolument contemporain. Avec toujours, cette attention extrême portée aux volumes, aux couleurs, à la composition qui caractérise le travail du chorégraphe parisien. Notamment dans le travail du rythme, de l'énergie et du temps. Volubilis est un charmant miroir dans lequel on aime se mirer.
Gallia Valette-Pilenko
Un regard
Volubilis est le nom d'un végétal, une ipomée ornementale, qui désignait en latin botanique médiéval un liseron de haies, vulgaire plante grimpante, qualifiée de mauvaise herbe par les jardiniers. Volubilis est aussi un mot qui sonne comme une clochette de raffinement.
A l'image de cette pièce créée en 1997 et reprise pour les 10 ans de la compagnie en 2002.
Un espace blanc, nu, avec seulement un mobile, blanc lui aussi, pour mieux capter la lumière. Il tournoie, comme une toupie « caldérienne ». Des lignes brisées dans l'espace, des corps qui surgissent. Menus et pâles, en tee-shirt et boxer bleu pâle. Combinaisons subtiles qui composent un langage corporel abstrait, presque savant. Des mouvements fluides et amples, inlassablement répétés comme une psalmodie. Subtile mécanique du corps démantelée. Rondeur du geste qui cherche à caresser l'air, à épouser sa pulsation intime. Comme celle de la musique, un concerto pour clavecins et cordes de J.S. Bach. La danse est légère, volubile, et parfois lascive. Complexe, aussi, évidemment. Audacieuse, même, parfois. Elle s'affranchit systématiquement de la partition tout en s'y rattachant par de minuscules détails. Établissant de subtiles correspondances entre les deux arts.
C'est une exploration des états du corps, qui rappelle, dans sa précision et dans les lignes qu'elle trace dans l'espace, la danse baroque bien que le vocabulaire soit résolument contemporain. Avec toujours, cette attention extrême portée aux volumes, aux couleurs, à la composition qui caractérise le travail du chorégraphe parisien. Notamment dans le travail du rythme, de l'énergie et du temps. Volubilis est un charmant miroir dans lequel on aime se mirer.
Gallia Valette-Pilenko
PRESSE
« Dans Volubilis un mobile botanique est suspendu au-dessus de la scène et le mouvement riche déborde de liberté. »
Anna Kisselgoff
The New York Times - le 27 avril 2001
Anna Kisselgoff
The New York Times - le 27 avril 2001